La mortalité des élans fournit des indices sur leur survie

 La mortalité des élans fournit des indices sur leur survie

Par Scott McClellan, biologiste de la faune de l’IFW

Le biologiste Scott McLellan compte les tiques lors de la nécropsie d'un orignal. Le comptage des tiques permet de mieux comprendre les facteurs qui influencent la population d'orignaux dans le Maine.
Le biologiste Scott McLellan compte les tiques lors de la nécropsie d’un orignal. Le comptage des tiques permet de mieux comprendre les facteurs qui influencent la population d’élans du Maine.

En 2014, le Maine Department of Inland Fisheries and Wildlife (IFW) a lancé une étude sur la survie des élans dans le Wildlife Management District 8 qui implique la capture, le collier radio et le suivi ultérieur de ces animaux d’étude afin d’en savoir plus sur leur comportement, leur reproduction, leur utilisation du paysage et leur capacité de survie. Cette année, l’étude sur les élans a été étendue au WMD 2 et comprend désormais près de 150 élans munis d’un collier radio.

Le Maine compte plus d’élans que n’importe quel autre État des États-Unis continentaux. Afin de gérer l’orignal dans le Maine, il est important de comprendre combien il y a d’orignaux dans l’État, combien d’orignaux naissent dans la population et combien d’orignaux meurent chaque année. En outre, il est important de savoir ce qui cause la mort des élans et s’il y a quelque chose à faire pour y remédier.

Nous avons appris que les mois de mars et d’avril sont les mois critiques pour la survie des élans. Ce sont les mois où la majorité des orignaux meurent, en particulier les jeunes de l’année (âgés d’environ 10 à 11 mois pendant ces deux mois) qui sont nés l’année précédente. L’IFW a récemment enquêté sur plusieurs cas de mortalité de jeunes orignaux pour lesquels les biologistes ont recueilli des données biologiques comprenant l’examen externe de l’animal, le comptage des tiques, le prélèvement d’organes et la collecte de matières fécales.

Cet élan muni d'un collier émetteur n'a pas survécu à l'hiver. Une nécropsie de l'orignal sur le terrain fournit des indices sur les raisons pour lesquelles cet orignal n'a pas survécu.
Cet élan muni d’un collier émetteur n’a pas survécu à l’hiver. Une nécropsie de l’orignal sur le terrain fournit des indices sur les raisons pour lesquelles cet orignal n’a pas survécu.

Une fois les données et les échantillons collectés, ils sont transportés au laboratoire de diagnostic de l’université du Maine pour y être analysés. Tout ce travail nécessite une équipe dévouée pour s’assurer que toutes les données, du début à la fin, sont collectées de manière scientifique et significative. Les photos ci-jointes illustrent les informations recueillies par les biologistes lors d’une nécropsie récente.

Il s’agit de la troisième année de l’étude quinquennale. Les deux premières années de l’étude ont été marquées par des hivers rigoureux, qui contrastent avec l’hiver relativement doux de cette année. Au cours des prochaines années, l’analyse et la compréhension des données biologiques seront déterminantes pour la gestion future de la population d’élans du Maine.

Les biologistes prélèvent des échantillons de différents organes internes qui sont ensuite examinés au laboratoire de recherche de l'UMaine.
Les biologistes prélèvent des échantillons de différents organes internes qui sont ensuite examinés au laboratoire de recherche de l’UMaine.

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