Gestion durable des forêts: coupe sélective vs coupe à blanc – Soapboxie
J’essaie de vivre un mode de vie durable et j’espère encourager les autres à faire de même avec mes articles.
L’industrie du bois joue un rôle important dans notre société. Les Américains dépendent des produits du bois pour le chauffage, la construction, les meubles et les produits en papier, ainsi que pour fournir un revenu régulier. Des milliers dépendent de l’industrie du bois pour l’emploi; aux États-Unis seulement, on a estimé en 2019 que les produits du bois fournissaient un emploi à plus de 91000 personnes (Bureau of Labor Statistics). Cependant, il y a beaucoup de désaccord parmi les gens de notre pays sur la meilleure façon de récolter le bois.
Les écologistes extrêmes voudraient que nous arrêtions complètement d’utiliser les arbres, étant donné que nos forêts ne sont qu’une fraction de ce qu’elles étaient, et nous comptons sur elles pour assurer la filtration de l’air frais et de l’eau. À l’autre bout du spectre, les exploitants forestiers et les entreprises estiment que la meilleure façon de renforcer notre économie et de créer des emplois est d’abattre autant d’arbres que possible, en coupant des centaines d’acres de forêt à la fois.
Méthode de récolte de coupe claire
Les partisans de l’exploitation forestière intensive soutiennent qu’en tant que ressource renouvelable, les arbres sont respectueux de l’environnement et constituent une bonne alternative aux plastiques et autres articles fabriqués en usine. C’est en effet vrai, et jusqu’à ce que nous soyons en mesure d’utiliser une meilleure option, comme le chanvre, l’utilisation de bois et de produits du bois l’emporte de loin sur l’utilisation de plastiques. Certains reconnaissent qu’en cultivant plus d’arbres et en utilisant plus de bois plutôt que des alternatives non renouvelables, nous pouvons en fait travailler pour aider l’environnement en utilisant moins d’énergie et en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre (Moore).
Actuellement, la technique dans laquelle la plupart des arbres sont récoltés se fait par coupe à blanc. Cela implique de supprimer de grandes sections de forêt, des dizaines d’acres à la fois, et soit de replanter dans les deux ans, soit de permettre une régénération naturelle. Les partisans de cette méthode affirment que certains arbres poussent mieux dans les zones coupées à blanc car ils laissent les jeunes arbres en plein soleil et plus d’espace pour pousser (Moore). Après soixante ans, les jeunes arbres qui se sont régénérés sont coupés à blanc et le processus recommence.
Pourquoi c’est une méthode obsolète
Si les arbres sont en effet une ressource renouvelable précieuse, la manière dont nous les récoltons fait plus de dégâts que de bien. La coupe à blanc est devenue une méthode dépassée sur laquelle nous ne pouvons plus compter. Elle entraîne une perte de la biodiversité naturelle de la forêt. Les forêts saines contiennent une variété d’espèces d’arbres et de végétation inférieure qui travaillent ensemble pour maintenir la nature dans un équilibre sain. Nos forêts n’étaient pas destinées à être remplies de rangées sur rangées de la même espèce d’arbres, qui ont tous le même âge. Les ravageurs et les maladies des arbres prennent le dessus, entraînant souvent l’utilisation de pesticides nocifs (Papa).
Bien que l’affirmation selon laquelle certains arbres poussent mieux dans les zones coupées à blanc relève d’une logique compréhensible, cela va en fait contre les semis en croissance, ce qui leur rend difficile la survie. Tout d’abord, les arbres sont généralement replantés dans les zones coupées à blanc dans les deux ans suivant la récolte initiale. Mais entre-temps, des arbustes et des espèces d’arbres plus petits envahissent la zone où poussaient autrefois les grands conifères, ce qui se traduit par un environnement qui n’est pas aussi préférable pour les gaules que ce que l’on a d’abord laissé entendre.
Ce n’est pas non plus le seul problème; les arbres retiennent l’humidité dans le sol et un grand arbre peut contenir des milliers de gallons d’eau. Cependant, avec la disparition des grands arbres, le sol perd une grande partie de l’humidité qui s’y trouvait autrefois. Ceci, associé à la perte de la canopée d’ombrage fournie par les arbres, entraîne des températures du sol plus élevées, qui conduisent alors à la désertification (Dadd). Ceci est extrêmement répandu dans les zones désertiques élevées ou à la lisière des forêts tropicales.
Trouver une solution durable
Je tiens à préciser que je ne m’oppose pas à l’exploitation forestière. Depuis quatre générations, les hommes de ma famille travaillent au moulin de cèdre familial. Je comprends que l’exploitation forestière fournit les produits du bois indispensables que nous utilisons tous les jours. Il crée des milliers d’emplois et permet aux familles de mener une vie décente. Notre nation et notre économie dépendent d’un approvisionnement régulier en bois pour répondre à nos besoins.
Ce que je préconise, c’est qu’il est important d’évoluer avec le monde et les technologies en mutation. Une coupe à blanc n’est pas nécessaire, ni pratique. L’exploitation forestière devrait plutôt être effectuée en utilisant des méthodes qui créent un rendement durable, ce qui garantit qu’il n’y a pas plus de récoltes que ce qui peut être naturellement reconstitué (Papa). Plutôt que de supprimer des dizaines d’hectares de forêts saines et bio-diversifiées, nous devrions plutôt utiliser la méthode de rendement durable de la coupe sélective.
Méthode de récolte par coupe sélective
La coupe sélective, également appelée éclaircie sélective, consiste à choisir soigneusement les arbres à abattre tout en laissant le reste de la forêt intact. Ce processus permet un meilleur rendement et une meilleure productivité sur plusieurs décennies. Chaque année fournit des arbres à récolter, plutôt que d’avoir à attendre au moins soixante ans après une coupe à blanc. Selon Merve Wilkinson, propriétaire foncier canadien et auteur estimé de la foresterie alternative, il a pu récolter pendant 45 ans plus de 1 670 000 pieds-planche de bois sur sa propriété en utilisant la méthode de coupe sélective. Aujourd’hui, il lui reste presque autant de bois que lorsqu’il a acheté sa propriété, estimée à 1 600 000 pieds-planche en 1939 (Clark).
Il est discuté dans un article écrit par Earl Clark que Wilkinson a pu atteindre un taux de croissance de dix pour cent par an grâce à sa coupe sélective. Sa terre lui rapporte continuellement de l’argent; il n’y a pas de perte de profit car il n’a pas à attendre plusieurs décennies pour une autre récolte. Au cours de l’interview de Wilkinson, il discute de ses réflexions sur la foresterie et la durabilité, et souligne l’importance d’une gestion responsable de nos forêts en déclarant:
Il n’y a pas de ressource qui fasse autant pour l’homme que la forêt et pourtant nous lui accordons si peu de considération. Les forêts sont absolument essentielles à la survie de l’homme. Les forêts sont là pour notre usage, pas pour nous en abuser, car la forêt régit notre eau et notre air, aide à contrôler le temps et modère la chaleur et le froid (cité à Clark).
La gestion durable des forêts est un investissement dans l’avenir
Ces paroles prononcées par Wilkinson montrent la sagesse de ses années. Nous ne pouvons pas simplement continuer comme nous l’avons fait pendant les cent dernières années simplement parce que cela produit le profit le plus rapide. En réalité, l’éclaircissage et la gestion continus de nos forêts de manière durable garantiront non seulement que les générations futures pourront être témoins de la beauté impressionnante d’une forêt ancienne, mais également des emplois stables pour ces milliers d’Américains qui dépendent de l’industrie du bois. pour survivre pendant de nombreuses décennies à venir. Il est temps que nous prenions la responsabilité de notre environnement et de notre économie et que nous apprenions à valoriser nos ressources pour quelque chose qui dépasse leur potentiel monétaire.
Ouvrages cités
Bureau des statistiques du travail. «Mai 2019 Estimations nationales de l’emploi et des salaires par profession propre à l’industrie SCIAN 321100-Scieries et préservation du bois.» Statistiques de l’emploi professionnel. Département du travail des États-Unis, 31 mars 2020. Web. 15 décembre 2020.
Clark, Earl. « Comment couper votre forêt et la sauver aussi. » Forêts américaines 100,9 / 10 (1994): 40. Recherche académique Premier. La toile. 1er février 2013.
Papa, D.L. « Bon bois. » Action environnementale 23,1 (1991): 9. Recherche académique Premier. La toile. 2 février 2013.
Moore, Patrick. «La récolte du bois à grande échelle est bonne pour l’environnement». Gérer les forêts américaines. Ed. Stuart A. Kallen. San Diego: Greenhaven Press, 2005. En cause. Rpt. extrait de «Les arbres sont la réponse». www.greenspirit.com. 2002. Points de vue opposés en rafale en contexte. La toile. 30 janvier 2013.
Ce contenu reflète les opinions personnelles de l’auteur. Il est exact et fidèle à la connaissance de l’auteur et ne doit pas se substituer à des faits ou conseils impartiaux sur des questions juridiques, politiques ou personnelles.
Bruce Strickland le 09 avril 2017:
L’exploitation forestière à crampons est toujours courante dans l’État de Washington au nord de Grays Harbour. Je suis en mission de travail de trois mois à Ocean Shores et je me rends chaque semaine à Aberdeen pour faire du shopping. Traverser ces zones qui sont à blanc est tellement déprimant. Les déchets de bois sont entassés en gros tas et le flanc de la montagne ressemble à une zone de combat. Cela rappelle toutes les horreurs que les grandes entreprises ont infligées à nos ressources naturelles et à notre beauté, le tout au nom du profit. Une citation familière à beaucoup est appropriée dans ce concours et doit être prise à cœur: « • Lorsque tous les arbres ont été abattus, lorsque tous les animaux ont été chassés, lorsque toutes les eaux sont polluées, lorsque tout l’air est dangereux pour Respirez, alors seulement vous découvrirez que vous ne pouvez pas manger d’argent.
~ Prophétie crie ‘
Je ne peux qu’espérer qu’il n’est pas trop tard pour que l’espèce humaine quitte ce chemin autodestructeur et revienne à la lumière.
il y a un peu de silence le 11 décembre 2016:
Arrêtez de manger des animaux non humains, plus de «bétail» ou de fermes industrielles ou de tuer des champs. Plantez du chanvre industriel là où se trouvait autrefois le «bétail». Arrêtez de détruire les terres forestières.
conradofontanille le 21 janvier 2015:
Le système d’enregistrement sélectif est une politique aux Philippines. Il a été lancé par Forester Martin Reyes. Les jeunes arbres d’un diamètre de 40 à 60 cm doivent être épargnés et protégés pendant l’exploitation. Celles-ci doivent être marquées de manière à ce que les bûcherons ne leur nuisent pas. J’étais employé comme marqueur d’arbre pendant une pause estivale lorsque j’étais au lycée. Certains plants doivent être plantés en remplacement de chaque arbre abattu.
summerclark7387 (créateur) de Beautiful Southern Oregon le 16 mars 2013:
Merci bulama2. Je souhaite seulement que plus de grandes entreprises d’ici le réalisent aussi! Heureux que vous ayez aimé mon hub 🙂
Vivianne Kanawi le 15 mars 2013:
Super Hub. L’exploitation forestière sélective est certainement le meilleur moyen pour l’industrie forestière d’être durable.
summerclark7387 (créateur) de Beautiful Southern Oregon le 05 mars 2013:
Merci d’avoir lu Eddy, je suis content que vous ayez apprécié 🙂
Eiddwen du Pays de Galles le 05 mars 2013:
Tant d’arbres ont été abattus ici au cours des douze derniers mois; certains en ont tellement abattu qu’ils semblent si dénudés. Merci beaucoup pour cette lecture très intéressante. En voici bien d’autres à venir. Profitez de votre journée.
Tourbillon.
summerclark7387 (créateur) de Beautiful Southern Oregon le 04 mars 2013:
Merci Mommymay! Vivre dans l’Oregon me brise le cœur de voir à quel point toutes nos forêts sont jeunes quand je sais que nous avions des forêts anciennes il y a 200 ans. Nos montagnes ressemblent à des courtepointes en patchwork à cause de toutes les coupes à blanc. Je suis vraiment convaincu de la mise à jour des méthodes de récolte, mais malheureusement, l’industrie forestière ne peut pas voir au-delà de la voie la plus rapide pour réaliser des bénéfices. Merci pour le commentaire et le soutien!
Heather May de l’Ohio le 04 mars 2013:
Grand hub! Je ne suis pas un « tree hugger » vigilant comme mon mari m’appelle parfois mais avoue que j’ai été dérangé en regardant une émission de télévision hier après avoir vu les nombreux arbres détruits pour de l’or potentiel. Je ne suis pas non plus contre l’exploitation forestière parce que nous avons besoin des choses fournies par le bois – et l’or d’ailleurs. C’est agréable de voir qu’il peut y avoir des options pour sauver à la fois les forêts et l’industrie!
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